Les gars contre les filles (j’peux jouer?)

Ça fait quelques mois que je blogue. Depuis que je lis et que j’écris, je constate que certains thèmes sont récurrents. Entre autre, celui des relations amoureuses. Ces relations qui nous font grandir, qui nous font souffrir aussi. (Mais on a tous eu mal dans le corps durant nos poussées de croissances non !?!?!)

Ce que je constate, c’est que les mêmes questions reviennent sans cesse lorsqu’une relation prend fin ou qu’elle n’abouti pas. Les filles, on est bonnes pour se tourmenter… (on, n’excluant pas la personne qui parle ici!) Pourquoi? Qu’est-ce que j’ai fait? Qu’est-ce que je n’ai pas fait? Pourquoi il ne m’aime pas comme j’aimerais être aimée? Pourquoi ça n’a pas marché? Je suis nulle, je suis poche, je suis une moins que rien…et bla bla bla! Sauf que parfois, elles sont sans réponses et il faut faire avec.

Alors que les gars, vu de l’extérieur, tout leur semble facile. Mais c’est juste vécu et exprimé différemment (j’imagine…). J’ai des amis proches avec qui j’ai parfois ce genre de discussion. Très souvent, je préfère leur vision des choses à celle des filles. C’est simple et efficace! Ils ne remettent pas leur vie entière en question à cause d’une relation qui prend fin. C’est fini, c’est dommage, mais c’est ça la vie! (Peut-être qu’en fait, c’est leur détachement que j’envie…!) Un ami qui m’est cher a laissé sa blonde dernièrement. Il m’a dit « Alors voilà, c’est fini. Ça été difficile, mais je sais qu’en bout de ligne, c’était ma seule issue ». Point. Ils n’étaient plus heureux ensemble, ils n’avançaient plus. Et les tentatives pour régler le problèmes ont échouées. Des filles autant résignées et aussi simples dans leur rupture amoureuse, j’en ai très peu connue. C’est pour dire… une fille ça braille pis c’est compliqué alors qu’un gars, ça braille pas. Ça parle pas beaucoup non plus un gars…(Est-ce que je généralise trop?!)

Ce qui me dépasse….. les filles qui ne sont pas capable de se définir autrement que par leurs relations amoureuses. Sans amoureux, elles se sentent vides, moche et ne savent plus quoi faire de leur vie. Ça vaut autant pour celles qui sont en couple et que, l’instant d’une soirée, chéri laisse de côté pour aller rejoindre ses amis à lui (parce que oui, il en a encore!)!!! Ce genre de fille qui tourne en rond quand chéri n’est pas là… qui se demande quoi faire de son temps pendant qu’il est parti s’éclater avec ses copains (l’ingrat!). Come on les filles! (OK, ici, je tiens à préciser une petite chose…. je sais que certaines filles le font, certains soirs… Moi, je parle ici de celles qui le font dès que Chéri n’est pas à leur côté. C’est pas un peu épuisant d’être autant dépendante?) Dire que moi, je me sentais coupable de laisser mon amoureux seul pendant quelques heures pour être entre filles… je n’étais pas très heureuse non plus! (Mais bon, ça c’est une autre histoire et c’est peut-être cette histoire qui explique certaines de mes frustrations. Sauf que là, je n’embarque pas dans la psychothérapie virtuelle, alors on poursuit!!)

Vous me direz peut-être que mon ton est dur, qu’il y a de la frustration et vous aurez raison! Ça me frustre de voir des filles extraordinaires se torturer l’esprit pour des pauvres cons. Ça me frustre de voir des filles intelligentes passer à côté de moments magnifiques, d’occasions en or prétextant n’importe quelle excuse bidon. Ça me déçoit d’entendre « Ah mais mon chum est parti, j’aurais aimé ça qu’on puisse se voir toi pis moi » (celle-là, elle me donne l’impression d’être la bouche trou… je sais que ce n’est pas cette intention-là qui se cache derrière, mais quand même) et ça me frustre de voir des filles que j’aime se dévaloriser et se laisser choire parce qu’elle n’ont pas d’amoureux. Je suis bien toute seule et j’ai appris à mieux me connaitre à travers ces moments de solitude (et solitude, ce n’est pas toujours négatif vous savez!). Je ne vous dit pas que je n’envie pas les belles histoires d’amour….. aaaaah, si vous saviez. (Au fond, c’est peut-être l’envie qui me fait écrire tout ça ahah) Mais je vous dis par contre que je crois à un équilibre dans la vie et c’est cet équilibre que bien des gens dans mon entourage n’ont pas encore su trouver. J’en conviens qu’il peut être difficile à trouver cet équilibre (je sais de quoi je parle!!!)… mais avant d’être deux dans votre vie, vous êtes vous-même et c’est la plus belle chose que vous possédez et que vous possèderez à jamais!

Je lisais un article de Dean dernièrement, ce qui me poussait encore plus loin dans mes réflexion. Ça m’a aussi donné l’envie d’approfondir et d’écrire le plus justement possible cet article. Les cinq questions auxquelles ce cher Dean fait référence, (1. le gars, y te fait tripper ou pas? 2.C’est ça que tu veux? 3.Sais-tu ce que tu veux? 4.As-tu envie de passer du temps avec lui? 5.Amène-t-il du positif dans ta vie?), je les aies souvent répondues par l’affirmative. Mais, question de timing, d’affinités ou pur mystère, dernièrement, ça n’a pas été très concluant!!! En ce qui me concerne, je n’aime pas les débuts de relations incertains. Je dis incertain puisque rien n’est encore officialisé… On se fréquente plus ou moins régulièrement, on ne présente pas nécessairement l’autre à nos ami(e)s, on s’envoit des textos, des mails, des petits mots doux. Mais il faut toujours se questionner sur la fréquence, l’instensité, le contenu des messages envoyés… Doser les rapprochements, calculer la force de la caresse donnée, etc… ça m’énerve et je suis nulle à ce jeu-là. (En fait, j’ai toujours été archi pourrie en maths alors on voit le résultat que ça donne !!) Messieurs, bien que vous trouvez appréciable lorsque la fille prend les devants, pour nous, c’est pas désagréable de connaitre les intentions du gars en question. Parfois, à jouer les hard to get, (je parle ici autant pour les gars que pour les filles), c’est comme se prendre le pied solide dans son propre piège!

L’incertitude, ça me ronge. L’ambiguité, ça me ronge! Mon célibat, en ce moment, il me ronge aussi! J’me sens comme une bête de laboratoire dont les réactions sont observées et analysées. J’me sens comme le rat à qui on a greffé une oreille sur le dos, vraiment débalancée et toute bizarre (on s’entend, une oreille sur le dos, ça doit être vraiment bizarre!!!)… Qu’ils soient collègues, amis, connaissances, ils me demandent tous pourquoi je suis célibataire ou comment je fais pour habiter seule. Hey, j’ai pas une maladie incurable, je suis juste célibataire… !!! Même si je suis bien célibataire, ça n’enlève rien au fait que moi aussi, j’ai hâte de partager un bonheur quotidien avec celui que j’aime. J’ai hâte de ressentir des papillons dans le ventre. J’ai hâte qu’une simple carresse me fasse frissonner plus que jamais! J’ai hâte d’être en amour!!! Vraiment hâte même. Et, plus je « magasine » les gars lorsque j’en ai l’occasion, plus je me dis que je vieillis…peut-être aussi vais-je devoir jouer le rôle d’une belle-maman puisque l’homme que je rencontrerai aura déjà un enfant ?! (Cette liste-là peut-être très longue.. Et si l’homme de ma vie habite l’autre bout de la planète? Et s’il n’arrive jamais? Et si je reste seule toute ma vie? Et si j’oublies comment on aime? Et si je ne suis pas capable de me laisser aimer? Et si….)

Le pire dans tout ça, c’est que j’écris tout ça en pensant à une chose… Les commentaires que vous laisserez peut-être m’amèneront sans doute d’autres questions. Peut-être que je me sentirai coincée quelque part à cause de ce que j’ai écrit et de ce que vous aurez écrit. Être confrontée à mes craintes, mes ambitions, mes désirs. Même si ce billet est loin d’être neutre autant que je l’aurais voulu, je me rends compte que je ne peux juste pas le départir de toutes les émotions dont il est chargé. Suite de la réflexion peut-être un autre jour… ! (Si vous avez lu au complet, hé bien bravo!! C’est mon plus long billet ever… désolée?!!)

12 Réponses

  1. J’ai bien aimé ton billet. J’ai connu des gars incapables d’être seuls aussi, cela dit. Qui ne se définissaient que dans les yeux de l’Autre. Ex-mari, entre autres.

    J’aimerais te dire de profiter de ton célibat ! Je sais que rien ne replace les câlins, mais beaucoup de gens en couple envient les célibataires… la twist, c’est qu’ils ne l’avoueront pas !

  2. Ouais, j’ai lu au complet. haha

    C’est long, mais ça va avec l’idée du billet, que les filles, il y en a bcp en tête en même temps.

    Et c’est bien ainsi. Sérieux.

    Vous pourriez envier les gars, mais ne le faites pas. Même si ça a l’air si simple pour le gars, ce ne l’est pas.. On peut le voir par tous ces gestes que l’on qualifierais de cons, de disgracieux, etc.. que les gars commetttent. C’est à l’image de leur imcompréhension de la chose.

    C’est ce que j’aime de vieillir, j’ai l’impression de voir mieux dans ce domaine.

    Et ce questionnement, il est bon, et il doit exister.

    Après, faut juste se décider et se laisser aller.

  3. Je me suis reconnue dans ce que tu as écrit. Moi non plus, je n’aime pas tellement les débuts de relation… Je comprends aussi tes questionnements. Ce qui me fait sourire par contre est d’entendre encore que les gens trouvent bizarres les personnes célibataires alors qu’il y a un nombre très important de personnes seules!! Je pense que ça n’a jamais été aussi élevé… Cela dit, je ne cherche plus. Je suis tannée de chercher, je laisse aller de ce côté en espérant que je ne manquerai pas le bateau quand ce sera le temps pour moi d’embarquer!

  4. Ce n’est pas vrai que c’est plus facile pour nous. En fait, j’aurais tendance à dire que les gars vivent les mêmes émotions que les filles dans la plupart des cas, à la différence qu’on fera plus nos « tuff » pour que ça ne paraisse pas. Mais des gars qui s’ennuient de leurs ex ou qui pleurent quand ils sont seuls chez eux, je pense que c’est plus courant que tu l’imagines.

  5. Bon, tu as gagné, je vais te faire réfléchir.
    J’ai bien lu ce que tu dis et tu as entièrement raison.
    Mais, tu prends l’exemple d’un ami qui finit la relation, non qui se fait « larguer » par sa petite amie.
    Les hommes aussi se posent toutes ces questions existentielles, je te l’assure.
    Par objectivité, je n’ai pas lu les premiers commentaires laissés.
    D’autre part, tu évoques la compabilité des intensités etc … or, la relation ne peut être rationnelle. C’est bien pour cela qu’on ne peut quantifier.
    L’important, c’est de se sentir bien dans une relation, avec les émotions (positives) qu’elle peut faire naître.

    Je te rejoins encore sur le fait qu’il faut apprendre à vivre bien seul(e) pour espérer construire un équilibre à deux.

    Bien, maintenant que j’ai lu les commentaires, j’ajoute :
    Dean, tu as tout compris ! c’est la maturité qui nous fait prendre du recul et de la sérénité.
    Je constate que La bête rejoint aussi mes propos. Non, les hommes ne vivent pas bien une rupture quand elle n’est pas de leur fait.

  6. @Mademoiselle Bis : Merci du conseil! T’inquiètes surtout pas, j’en profite depuis déjà assez longtemps haha Mais, j’en profite quand même encore!

    @Dean : J’aime bien l’idée que certaines maladresses des gars proviennent du fait qu’ils sont dans l’incompréhension. J’adopte !

    @PF : Eh oui, même encore aujourd’hui, le célibat peut être un mystère pour certaines personnes… On dit aussi que c’est quand on ne cherche plus que les choses se passent….. Alors garde l’oeil ouvert !! hihi

    @La Bête : Je sais bien que ce n’est pas nécessairement plus facile pour les gars. J’ai déjà ramassé certains amis à la petite cuiller suite à une rupture. Je ne prends pas les hommes pour des bêtes étranges et insensibles, t’inquiète! 😉

    @ Pomme : Tu as raison, j’ai choisi un exemple qui me permettrait d’aller dans une voie opposée à ce que j’avais écris par rapport aux filles!! Alors que oui, suite à une rupture, comme La Bête le dit, certains gars pleurent une fois seuls à la maison en s’ennuyant de leur ex… Tu parles des émotions… C’est justement la raison pour laquelle mon billet n’est pas objectif comme j’aurais voulu qu’il le soit. C’est qu’il est teinté de mes émotions positives et négatives !!

    À tous, merci de m’avoir lu en entier! J’avoue que je suis surprise et touchée de voir que j’ai rejoint autant de personnes 🙂

  7. C’est drôle de voir la voie que suit ton billet. Tu commences avec l’image d’une femme forte, tu finis dans ta vulnérabilité.

    1- Ce qui me dépasse….. les filles qui ne sont pas capable de se définir autrement que par leurs relations amoureuses. Sans amoureux, elles se sentent vides, moche et ne savent plus quoi faire de leur vie…

    2- L’incertitude, ça me ronge. L’ambiguité, ça me ronge! Mon célibat, en ce moment, il me ronge aussi!

  8. @Hispong Elbayne : Est-ce que c’est ce qu’on appelle être forte dans sa vulnérabilité ?! 😉 Je dirais, pour ma défense, que malgré le fait que mon célibat puisse me ronger par moment, je suis en mesure de tirer profit de ma situation! Et je ne considère pas ma vie vide de sens.

    Sauf que oui, par moment la fille forte est vulnérable et vice et versa! Mais cela dit… belle observation!!

  9. Haha. Deux fois ton même commentaire.. sur son propre blogue. Hehe. Je te taquine. 😛

    À Reine des Pommes: Tout compris moi.. no way, I don’t think so. Haha, et je ne veux pas tout comprendre, je veux juste continuer d,apprendre.

  10. Heu woups ! J’avais pas remarqué!! Pas fort hein !! 😉

  11. Ouin.. pas fort. Hehe. 😉

  12. salut, je fais un concour gars contre filles…
    tu as juste a cliquez sur le lien en bas pour me donnez un bonbon… merci

    http://www.blablaland.com/site/citrouille_party.php?blabla=29966

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